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  FAMILLE AFRICAINE

La famille selon le dessein de Dieu

24 Mai 2023, 07:59am

Publié par Theon Tuyisabe

Conférence à l’Aumônerie des Intellectuels et Hauts cadres Catholiques, Secteur Justice,

CELFV, 19 Mai 2023. Par Théon TUYISABE(1)

 

Introduction et cadre méthodologique.

La famille est une structure qui peut être analysée sous plusieurs angles. Comme membre de la commission diocésaine chargé de la pastorale du mariage et de la famille, la présente communication s’organise en fonction d’une ligne académique qui n’a rien de juriste même si l’auditoire est rempli de juristes.

En effet, l’approche sur le mariage et la famille est multidisciplinaires. En 1993, l'Assemblée générale des Nations Unies, dans sa résolution A/RES/47/237, a proclamé le 15 mai de chaque année Journée internationale des familles(2), afin de mieux faire connaître les questions liées à la famille et d’accroître la connaissance des enjeux sociaux, économiques et démographiques qui les affectent. Déjà en 1981, le pape Jean Paul II avait créé l’institut pontifical pour les sciences du mariage et de la famille pour promouvoir la recherche théologique sur le sujet en s’appuyant sur les sciences humaines.

Pour ce prélat de l’église catholique, intellectuel et savant par ailleurs sous le nom de Karol Wojtyla, la réflexion sur le mariage et la famille a souffert des émotions et sentiments qui l’ont empêché de décoller à un niveau supérieur. Pourtant, les sciences humaines peuvent lui servir de tremplin pour une bonne réflexion d’allure académique(3).

Cette communication mélange les approches sociologiques, philosophiques, anthropologiques, théologiques et même juridique sans se réclamer de telle ou telle approche exclusivement. L’argumentaire ne se réclame d’aucune spécialité, mais la communication mise sur la complémentarité des approches sans devoir dénaturer l’identité de chaque science. Par ailleurs, aujourd’hui, plus que jamais, la pluridisciplinarité est plus que nécessaire pour comprendre les phénomènes aussi complexes que le mariage et la famille.

Le thème « la famille selon le dessein de Dieu » se structure en trois points : D’abord il fixe un sens pour aller du mariage à la famille et non l’inverse, ensuite il présente le mariage comme institution divine et enfin il évoque la famille selon le plan de Dieu

  1. Du mariage à la famille

Entre le mariage et la famille, un penseur libre pourrait se demander la même question qu’Aristote se pose sur la causalité(4). Entre la poule et l’œuf, entre la famille et le mariage, qui entraine l’autre ? La poule peut pondre l’œuf ou l’œuf peut donner le poussin qui évoluera en poule, Aristote n’a pas tranché.

Mais pour le rapport mariage-famille, il est dangereux que la famille donne le mariage. Un mariage de fait augure les problèmes familiaux à venir. L’éthique voudrait une famille fondée dans un cadre de mariage et non l’inverse, même si c’est apparemment le quotidien de notre nouvelle mode de vie. D’un mariage librement consenti naît la famille stable.

Ce point veut partir de la sexualité humaine pour évoluer vers l’amour, un amour qui, dans le monde actuel constitue le fondement du mariage chrétien.

    1. De la sexualité humaine à la relation

Chaque homme, puisse-t-il être asiatique, océanien, européen, Américain ou africain se découvre toujours avec un sexe, masculin ou féminin. Avoir les deux sexes ou n’en avoir pas un constitue une anomalie. Le sexe, mon sexe est une fenêtre pour reconnaitre l’autre qui n’est pas comme moi.

Dès le stade phallique, le sexe constitue un espace d’attention chez l’enfant et sa découverte ouvre une curiosité qui l’accompagnera jusqu’au jour du mariage(5). Ce désir de connaitre l’autre crée un élan, une attraction envers l’autre, surtout l’autre de l’autre sexe. La sexualité est donc une occasion offerte à l’homme pour aller vers l’autre, entrer en relation avec lui.

    1. Des relations humaines à l’amour

La relation avec l’autre prendra autant de forme que l’on veut, selon la nature de la relation. C’est par exemple une relation de travail, de camaraderie, d’affaire ou carrément d’amitié, d’amour.

Parlant de l’amour, les grecs en ont dénombré quatre types d’amours : Le stergein, le philein, l’eran et l’agapan. Le stergein est une relation de filiation, un amour entre un enfant et ses parentés. Le philein est un amour qui reste dans l’abstrait au moment où l’éros se fixe sur les instincts.

Les trois types d’amour ne sont pas adaptés à l’amour de l’homme et de la femme dans le cadre du mariage même si parfois ils se manifestent. C’est en réalité l’amour agapè, considéré comme don total de soi à l’autre, qui permet la création de l’unité duel applicable dans le cadre d’un mariage chrétien(6).

    1. De l’amour au mariage

L’amour n’est donc pas fait pour se dépenser et se perdre dans l’espace. C’est une occasion de rencontre du « je » et du « tu » pour la formation d’un « nous »(7). Au sujet de la procréation, le concile Vatican II affirme que « c’est par nature même que l’institution du mariage et l’amour conjugale sont ordonné à la procréation »(8). L’amour constitue le fondement du mariage chrétien. L’homme et la femme décident par amour de mettre ensemble leur projet de vie. L’un se donne à l’autre. Il donne son cœur et son corps, ils mettent ensemble leurs êtres et leurs avoirs(9).

Au fond, le mariage n’est pas simplement une affaire humaine. L’« amour » qui le fonde contient en lui quelque chose qui le dépasse pour faire dire à Benoit XVI « Deus caritas est »(10) : « Dieu est amour » comme pour dire « Amour est Dieu ». Le mariage dépasse la simple initiative humaine. C’est une institution qui n’est pas comme les autres pour être uniquement gérée par les hommes. Il permet à l’homme de participer à la création. L’amour associe l’humain à Dieu par le mariage.

  1. Le mariage comme institution divine

Si on peut parler de famille des fourmis, famille des arbres ou même des familles de pierres, on ne peut tout de même évoquer le mariage que pour les humains. C’est une institution en tant que organisation qui regroupe les hommes crées à l’image de Dieu.

    1. Fondement biblique du mariage

Parlant de l’origine de l’homme, le livre de la genèse nous dit qu’au sixième jour: « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme »(11). De ce verset, il apparaît que c’est Dieu Lui-même qui a voulu cette différenciation sexuelle. Il a créé l’homme et il a créé la femme. L’un a été fait pour l’autre. Lorsque Dieu s’exclame : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul »(12), le mariage retrouve son fondement en Dieu lui-même qui crée tout. Le mariage a été voulu par Dieu.

Dans Genèse 2:24, Ephésiens 5:31 et Mathieu 19:5, il est dit: « C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair? »(13)

Finalement, toute la bible parle ainsi de la relation d’amour entre Dieu et les hommes, mais cette relation se rend présent dans l’amour entre les hommes eux-mêmes.

L’encyclique familiaris consortio le rappelle en disant : « Voulus par Dieu en même temps que la création, le mariage et la famille sont en eux-mêmes destinés à s'accomplir dans le Christ et ils ont besoin de sa grâce pour être guéris de la blessure du péché et ramenés à leur «origine», c'est-à-dire à la pleine connaissance et à la réalisation intégrale du dessein de Dieu »(14).

    1. Interprétation théologique du mariage

Le sacrément de mariage constitue une visibilité de l’amour trinitaire, officialité par l’amour du christ à son église sur la croix et que chaque couple chrétien est appelé de vivre d’une façon visible dans la vie sociale

Dans la relation trinitaire, le Père engendre le Fils. Il se donne en son Fils. Il donne son amour. Et ce don donné, qui est son esprit constitue la troisième personne : l’Esprit Saint. C’est cette circularité d’amour que Jésus a révélé sur la croix quand il accepté de mourir par amour.

Jésus s’est donné complètement, il a donné son dernier souffle à celui qui le lui avait donné en disant : « Père, je remets mon esprit entre tes mains»(15)

Cet amour du christ à son église, Saint Paul l’a justement comparé à l’amour homme-femme. Dans la lettre qu’il a écrit pour les Ephésiens, quand il disait : « Maris, aimez vos femmes, comme christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle »(16).

Le mariage est donc l’exercice humaine de traduire cet amour du christ qui puise sa source dans l’amour trinitaire. Le mariage est par amour, un amour qui n’est pas simplement humaine, mais un amour sacrement c’est-à-dire un amour qui rend concret l’amour trinitaire.

L’homme et la femme marié sont, de part ce sacrement, prié de traduire dans les faits l’amour don total favorable à la communion entre les hommes.

    1. Du mariage terrestre au mariage eschatologique

Dans son ouvrage « voyage vers la sagesse », Gassendi(17) présente justement l’amour entre l’homme et la femme comme un projet, un voyage vers la sainteté. Pour lui, l’homme qui se rapproche de sa femme se rapproche de Dieu. Inversement, l’homme qui s’éloigne de sa femme s’éloigne de Dieu.

Plus l’homme et la femme se rapprochent, ils se ressemblent. Au finish, quand ils seront un, ils pourront entrer dans le mariage eschatologique. Ce mariage qui unie le couple à Dieu, au christ, prévu à la fin des temps, c’est le mariage que les religieux et religieuse expérimentent déjà.

Nous aspirons tous à cette vie de la fin des temps où nous vivront en Dieu et Dieu en nous. A cette époque, moi et mon épouse feront un avec Dieu. Nous vivrons en lui et lui en nous dans un mariage eschatologique, au ciel.

En ce sens le mariage contient également, en tant que sacrement, le germe de l'avenir eschatologique de l'homme: "A la résurrection ... on ne prend ni femme ni mari"(18) ; toutefois, même ceux qui "sont pareils aux anges et ... sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection"(19) doivent leur propre origine dans le monde visible temporaire au mariage et à la procréation de l'homme et de la femme(20).

  1. La famille selon le plan de Dieu

Peut-on affirmer, se demande Maurice Nédoncelle(21), que la rencontre entre l’homme et la femme est un fait du hasard ou la résultante des initiatives simplement personnelle, ou encore, peut-on dire qu’elle vient d’une force qui est d’ailleurs ?

Cette question a été objet de réflexion sur l’éthique de l’amour. Comme réponse, il dit que la communion spirituelle de l’homme et de la femme est suscitée dans la stabilité par une force qui vient d’ailleurs, de l’absolu.

Poétiquement, il dit que si l’amour est un fleuve, sa stabilité n’est maintenue que dans sa source qui est la référence et qui est le véritable amour. Pour Nédoncelle l’amour qui crée la communion spirituel est un amour qui vient de Dieu qui la suscite, l’alimente et en garanti la continuité(22).

En amour, il n’y a pas le moi sans toi, le toi sans moi et il n’y a pas le moi, toi sans le nous. Mais aussi, il n’y a pas le nous sans le Dieu.

Le mariage est donc une insertion de l’homme et de la femme dans un plan concocté par Dieu. Lors de l’échange des consentements de mariage, la formule utilisé à l’église catholique est pour cette raison : « Moi…..je te reçois….comme époux/épouse et je te promets de te rester fidèle….. »(23)

Le verbe « recevoir » utilisé dans la formule est donc témoins de ce plan de Dieu dans lequel l’homme ou la femme entrent pour créer la famille. L’homme ne se choisit pas une femme, il la reçoit de Dieu. De même, la femme reçoit l’homme que Dieu a préparé pour elle avant la nuit des temps.

    1. Nature du contrat de mariage chrétien

Pour contracter le mariage, il faut passer par trois étapes complémentaires qui s’opèrent respectivement devant les parents, devant l’officier de l’état civil et devant Dieu.

Le contrat en famille n’est pas généralement signé à l’aide d’un stylo. Il s’agit d’une entente selon les normes coutumières et chaque société s’organise selon sa tradition. Généralement c’est l’occasion de s’offrir des cadeaux entre parent. La nature et la valeur de ses cadeau dépend de l’entente entre les deux familles(24).

Pour le contrat à l’Etat civil, chaque pays dispose d’une législation propre à lui, les contractants sont invités à connaitre les termes du contrat avant de les signé, ce qui n’est pas toujours évident au Burundi. Il n’est pas rare de remarquer que les stress liés aux cérémonies de mariages priment parfois sur l’importance du contrat. Quoi qu’il en soit, « nul n’est censé ignorer la loi », la signature garde sa valeur dès que vous finissez de l’apposer.

A l’église catholique, la spécialité du contrat de mariage est que contrairement aux deux précédents contrats qui impliquent deux contractants, ici il y a trois contractants : l’homme, la femme et Dieu

Le véritable contrat se joue à l’heure de la consécration. A cette occasion, l’homme et la femme offrent leur amour à Dieu via les offrandes que l’officiant présent à Dieu. Quand le pain et le vin se transforment en corps et sang du christ, l’amour de l’homme et de la femme se transforment en amour que le christ a aimé son église, l’amour trinitaire.

A Cet instant, l’homme et la femme ne sont plus lié par leur propre amour mais plutôt, ils sont liés par le Saint Esprit. Dieu vient dans leur relation et s’y installe pour toujours. Il fait de leur union une unité indissoluble. Par ce contrat, l’homme et la femme sont invité à vivre un amour que seul la mort peut dissoudre. Ainsi se réalise ce que jésus a proclamé: « Ce que Dieu a uni, que personne ne le sépare »(25).

    1. Importance du foyer et de la vie familiale

Dieu lui-même a établi le foyer familial pour le bien de l’humanité. Lorsqu’il créa Adam et Ève, il les a unit par le lien sacré du mariage, leur enjoignant de fructifier, de multiplier et de remplir la terre. Ainsi a-t- il institué la première famille humaine, le premier foyer(26).

Toute la structure sociale de l’humanité repose sur l’unité de la famille. Et la maison, le lieu d’habitation est le lieu fort et le refuge. Le foyer est le rempart de la nation. Il est la base de tout l’édifice de la civilisation. S’il disparaît, la nation disparaît ; car elle n’est qu’un ensemble d’individus liés dans une relation de famille(27).

L’importance du foyer et de la vie familiale impose la nécessité de la protéger contre les défis qui la hantent. C’est un travail de l’Etat, de l’Eglise, des associations et des individus eux-mêmes bénéficiaire de cette structure aux origines divines.

    1. Défis de la famille et sa protection

Plusieurs défis aux origines variés menacent la famille. Elle est au bord de sa ruine. En effet, les courants mondialistes avec la nouvelle éthique mondiale constituent une menace sérieuse contre la famille. Le relativisme éthique qui en résulte fait que la structure familiale perd de plus en plus ces piliers.

De la femme qui se réclame le statut d’égal à l’homme, les enfants qui brandissent leurs droits au mépris de leurs devoirs familiaux, l’humanité assiste à la monté des antivaleurs et personne ne semble résister dans ce contexte où les cultures faibles sont envahis par les pratiques dominantes, à la mode mais peu orthodoxe.

Sans politique familiale claire, sans les lois actualisées et adaptées aux réalités actuelles, la famille (la nation) est en danger. En effet, la famille est la cellule de base de la société (de la nation).

Estimée autour de 12 millions en 2019, il a été prouvé que la population burundaise ne cesse d'aller crescendo. Et d'après les projections de l'ISTEEBU, actuel Institut National de la Statistique du Burundi, ce nombre sera doublé en 2050. Normal pour un pays qui affiche un taux de croissance de 2,4 % et un taux de fécondité de 5,5 enfants par femme selon cette même institution(28)

 

Ce boom démographique risque de freiner le développement du Burundi, si la famille n’est pas prise en compte dans les stratégies adoptées. La politique familiale doit être maitrisée, le taux de croissance de la population harmonisé avec le taux de croissance économique.

Le recensement Général de la Population, de l’Habitat, de l’Agriculture et de l’Elevage en cours offre une chance inouïe pour une élaboration d’une politique familiale sur laquelle compter pour mettre en œuvre «la Vision Burundi Pays Emergent en 2040 et Développé en 2060 »(29) selon les recommandations du Forum national sur le développement du Burundi tenu en Avril 2023

Nous avons une bonne constitution qui a donné une place de choix à la famille. Nous avons le code des personnes et de la famille et d’autres codes et lois.
Mais les textes d’applications, notamment par exemple les lois sur les successions qui puissent gérer les litiges économiques en famille maquent, autant pour les femmes que pour les hommes

Il s’observe encore des décisions politiques qui font fi de la famille, notamment lors des redéploiements des travailleurs sans tenir compte de leurs liens conjugaux ou le refus de mutation pour cause de regroupement familiale.

Le célibat géographique forcé pour cause de travail ne peut qu’entrainer des infidélités et risques de divorces. Dans toute décision politique, la prise en compte de l’intérêt de la famille devrait être considérée. Et là où il n’y a pas de loi, le législateur devrait s’y pencher pour protéger la famille.

C’est le cas des congés à considérer pour l’intérêt de la famille, la prise au sérieux des litiges familiaux et l’organisation adéquate des fêtes impliquant les familles et leurs membres

Quoi qu’il en soit, Dieu reste aux commandes !

Les stratégies pour sauver la famille s’invitent de soi. Par ailleurs, s’il fallait s’en tenir aux contrats signés lors de nos mariages, rien ne nous assurerait de retrouver notre conjoint ce soir. Grace à dieu, nous sommes toujours ensemble et nous resterons ensemble.

Les deux conférences qui suivent, je l’espère, vont encore raviver en nous les assurances d’une possible vie en famille sur base de la loi. Les défis de la famille peuvent effectivement trouver réponse en droit canonique d’une part ou simplement, d’autre part, la protection de la famille peut compter sur le droit positif burundais.

Conclusion

Pour terminer, devrions-nous retenir qu’on va du mariage à la famille et non l’inverse, que la sexualité nous ouvre aux relations dont la meilleure des relations est l’amour.

C’est l’amour qui fonde le mariage, un amour qui vient de Dieu. La bible en parle et les interprétations théologiques du mariage débouchent sur le mariage eschatologique pris comme finalité du mariage terrestre.

Tout mariage relève donc du plan de Dieu et c’est pourquoi le contrat de mariage implique aussi Dieu. C’est cela qui donne l’importance au foyer et à la vie familiale.

Cette famille a besoin d’être protégé contre les défis qui la menacent de part et d’autre, notre conviction et qu’est peut et qu’elle doit survivre.

Puisse Dieu protéger la famille en général et la famille africaine en particulier !

 

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ET WEBOGRAPHIE

(1) TUYISABE Théon est formé en Philosophie à l’Université Nationale du Bénin (actuel Université d’Abomey Calavi), spécialisé en sciences du mariage et de la famille de l’institut pontificale Jean Paul II de Latran (Branche de Cotonou). Depuis 2007, il enseigne en permanence à l’Université des Grands Lacs, UGL en sigle et donne les cours de philosophie, Ethique et logique. De 2010 à 2022, il a été directeur de l’Ecole la Clairière du Burundi sis à Mutanga-Nord. Il est actuellement Président du Collège des Philosophes du Burundi et Vice-Président de Special Olympics Burundi. Depuis 2013 il est membre de la Commission chargée de la pastorale du mariage et de la famille dans l’archidiocèse de Bujumbura.

(2) https://www.un.org/fr/observances/international-day-of-families

(3) Karol Wojtyla cité par Philippe Kinkpon, « Dogmatique du mariage et de la famille.» Cours inédit 2004-2005, p. 5

(4) Brunet, Louis. « La genèse de la connaissance selon Aristote1.» Dialogue: Canadian Philosophical Review/Revue canadienne de philosophie 21.2 (1982): 273-291.

(5) Irigaray, Luce. « Psychanalyse et sexualité féminine.» Les cahiers du Grif 3.1 (1974): 51-65.

(6) Ide, Pascal. « La distinction entre éros et agapè dans Deus caritas est de Benoît XVI.» Nouvelle revue théologique 128.3 (2006): 353-369.

(7) Maurice Nédoncelle, « Conscience et logos.» Epi, 1963

(8) https://www.cairn.info/revue-d-ethique-et-de-theologie-morale-2018-1-page-41.htm

(9) La législation burundaise ne dispose pas la loi sur les successions. De ce fait les Burundais contractent leur mariage, très souvent dans l’ignorance du régime matrimoniale qui les engage

(10) Benedicto, X. V. I. « Deus caritas est.» (2006).

(11) Gn1 :27

(12) Gn2 :18

(13) Genèse 2:24 Ephésien 5:31 et Mathieu 19:5

(14) Pape Jean Paul II, l’encyclique « familiaris consortio. » Numéro 3, alinéa 3

(15) Lc 23 :46

(16) Eph 5 :25

(17) Sribnai, Judith. « Pierre Gassendi: le voyage vers la sagesse (1592-1655).» Les Presses de l'Université de Montréal, 2017.

(18) Mt 22,30

(19) Lc 20,36

(20)https://www.theologieducorps.fr/tdc/tdc-102-mariage-sacrement-saccomplit-en-perspective-de-lesperance-eschatologique

(21) TUYISABE T., « Ethique sociale.» Cours inédit, UGL, 2022-2023

(22) Hayen, André. « Maurice Nédoncelle, Vers une philosophie de l'amour et de la personne.» Revue Philosophique de Louvain 56.50 (1958): 328-332.

(23) AMATO, Stéphane. « Le rite du mariage catholique: un contexte communicationnel engageant et instituant.» ESSACHESS–Journal for Communication Studies 15.2 (30) (2022): 213-232.

(24)http://familleafricaine.over-blog.com/2018/01/celebration-du-mariage-au-burundi-a-l-est-du-congo-et-au-kenya.html

(25) Mc 10 :1-12

(26) (Gn. 1:27, 28).

(27) https://www.bibliquest.net/Auteurs_divers/RKC-Foyer_chretien.htm

(28)https://www.isteebu.bi/wp-content/uploads/2020/05/Projections-d%C3%A9mographiques-2010-2050.pdf

(29)https://forum-developpement.bi/upload_programme/Vision_BDI%202040_2060.pdf

 

 

 

 

 

 

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