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La femme africaine et le travail de production
Depuis bien longtemps, les sociétés africaines évaluent le travail de la femme comme secondaire, au risque de lui refuser parfois certains de ses droits notemment le droit à la succession.
En effet, nul n'ignore que le travail de la femme africaine s'exécute à chaque minute et n'impote où. Le matin, elle se réveille tôt pour balayer la cours, préparer les enfants et faire le petit déjeûner en guetant la levée de l'homme pour faire le lit.
Comme les autre, à l'heure du travail, elle va vaquer aux activités de la journée mais tachera de concilier le travail et le suivi rigoureux de tous ce qui se passe à la maison. Même après le service, elle continuera le travail pendant la nuit et c'est toujours elle qui dort la dernière; encore que son mari n'a pas encore dit son dernier mot.
Ce travail ne mérite donc pas un statut sécondaire. Il mérite d'être apprecié à sa juste valeur. Certaines cultures africaines, en refusant à la femme le droit à l'héritage considère que ce que font les femmes n'est pas vraiment du travail. Une jeune fille s'étonnait devant moi: Est-ce que garder l'enfant n'est pas vraiment du travail!
Selon certaines sources, le projet de loi qui accorderait aux femmes burundaises par exemple le droit à la succession daterait des années 1970 et reste toujours dans les tiroires. Le grand problème qui semble se poser dans ce pays à vocation vraiment agricole est que cette loi risque de permettre aux femmes d'hériter deux fois: chez ses parents et chez son mari.
Ceux qui s'opposent à cette vision affirment que la femme burundaise, étant égale à l'homme en droit et en dignité, elle a bel et bien ce droit d'hériter chez ses parents au même titre que ses frères et que par ailleurs, chez son mari, on ne parlera plus d'héritage. Ce sont ses bien à elle car par le mariage, l'homme et la femme deviennent un.
A l'occasion de la journée dédiée aux femmes, nous avons donc choisi ce thème pour promouvoir l'indépendance de la femme, et celle-ci ne passera que par leur indépendence économique. Seul le travail donne de l'économie, du pouvoir et la possibilité d'être soi.
Néanmoins, sans l'homme, la femme n'est rien tout comme sans la femme, l'homme n'est rien: c'est la nature qui le veut ainsi! Ce serait donc injuste de vouloir les mettre toujours au second plan. Il urge de renforcer leurs capacités, quite à les permettre une accessibilité incotestée aux meilleurs emplois.
Théon TUYISABE
familleafricaine@yahoo.fr
En effet, nul n'ignore que le travail de la femme africaine s'exécute à chaque minute et n'impote où. Le matin, elle se réveille tôt pour balayer la cours, préparer les enfants et faire le petit déjeûner en guetant la levée de l'homme pour faire le lit.
Comme les autre, à l'heure du travail, elle va vaquer aux activités de la journée mais tachera de concilier le travail et le suivi rigoureux de tous ce qui se passe à la maison. Même après le service, elle continuera le travail pendant la nuit et c'est toujours elle qui dort la dernière; encore que son mari n'a pas encore dit son dernier mot.
Ce travail ne mérite donc pas un statut sécondaire. Il mérite d'être apprecié à sa juste valeur. Certaines cultures africaines, en refusant à la femme le droit à l'héritage considère que ce que font les femmes n'est pas vraiment du travail. Une jeune fille s'étonnait devant moi: Est-ce que garder l'enfant n'est pas vraiment du travail!
Selon certaines sources, le projet de loi qui accorderait aux femmes burundaises par exemple le droit à la succession daterait des années 1970 et reste toujours dans les tiroires. Le grand problème qui semble se poser dans ce pays à vocation vraiment agricole est que cette loi risque de permettre aux femmes d'hériter deux fois: chez ses parents et chez son mari.
Ceux qui s'opposent à cette vision affirment que la femme burundaise, étant égale à l'homme en droit et en dignité, elle a bel et bien ce droit d'hériter chez ses parents au même titre que ses frères et que par ailleurs, chez son mari, on ne parlera plus d'héritage. Ce sont ses bien à elle car par le mariage, l'homme et la femme deviennent un.
A l'occasion de la journée dédiée aux femmes, nous avons donc choisi ce thème pour promouvoir l'indépendance de la femme, et celle-ci ne passera que par leur indépendence économique. Seul le travail donne de l'économie, du pouvoir et la possibilité d'être soi.
Néanmoins, sans l'homme, la femme n'est rien tout comme sans la femme, l'homme n'est rien: c'est la nature qui le veut ainsi! Ce serait donc injuste de vouloir les mettre toujours au second plan. Il urge de renforcer leurs capacités, quite à les permettre une accessibilité incotestée aux meilleurs emplois.
Théon TUYISABE
familleafricaine@yahoo.fr
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